Les acquis des projets antérieurs



Réalisation des enjeux d’INTERREG

Les actions et les réseaux de la coopération se sont intensifies suite  à la dernière programmation 2000-2006 et la coopération européenne est désormais considérée comme un élément indispensable de compétitivité, de cohésion et de développement durable des territoires et d’intégration entre les pays. C’est pourquoi un rôle important est donné à la coopération territoriale dans les orientations stratégiques nationales, italiennes ou françaises afin d’optimiser et d’équilibrer les conditions de développement économique, social et environnemental au profit des populations transfrontalières. En cohérence avec les objectifs stratégiques nationaux, le programme de coopération transfrontalière franco-italien détermine pour la période 2007-2013 l’objectif global général.

Plusieurs priorités transversales communes à toutes les thématiques spécifiques exposées dans le programme ont été fixé. On retrouve parmi elles l’égalité des chances :
« aucune discrimination des sexes selon la prescription de la réglementation communautaire (art 16 du Rég. CE 1083/06) et selon les recommandations de la commission pour le « mainstreaming des genres » dans les fonds structurels, afin d’atteindre un niveau de participation et d’emplois féminins plus élevé, sera examinée avec plus de force, en améliorant la qualité des projets dans toutes les phases de la programmation, en introduisant des critères d’excellence pour l’amélioration de la qualité et de la quantité des interventions, dans la perspective d’égalité de genre entre tous et en mettant en œuvre des actions d’interventions spécifiques y compris au sein des administrations impliquées dans la gestion et la réalisation du programme. »

Il faut savoir que le territoire de la coopération transfrontalière montre encore, dans l’ensemble, une forte rigidité structurelle du marché du travail aussi bien à l’égard de l’emploi des femmes que de la diffusion du temps partiel, surtout du côté italien.

En effet, dans les deux versants de la frontière, le taux d’emploi résulte plus élevé pour les hommes que pour les femmes (voir figure 1). En Italie, l’écart entre hommes et femmes ressort davantage. En effet, si le taux d’emploi des hommes est presque identique entre les deux pays (60,40% en Italie et 61 ; 84% en France), celui des femmes atteint seulement 40% pour l’Italie contre 50% en France et se situe en dessous du taux d’emploi moyen f&mini européen : 55,7%.
Dans les deux cas, l’objectif des 60% avant l’année 2010 fixé par la Commission est loin d’avoir été atteint.
En ce qui concerne la diffusion du temps partiel masculin et féminin on remarque une différence notable dans les deux pays : pour les hommes le travail à temps partiel a une incidence minime en France comme en Italie (entre 4 et 6%) tandis qu’il y a 15 points de pourcentage de différence entre les femmes italiennes et les femmes françaises.
La programmation 2000- 2006 a permis de réaliser deux projets centrés sur légalité des chances au féminin et sur légalité des chances pour tous.  


Le bilan est positif et les objectifs globalement atteints quel que soit le type de projet.
Pour se rendre compte de l’évolution des projets j’ai fait une synthèse des résultats obtenus au cours des différents programmes INTERREG pour les trios projets que j’ai pris en exemple pour les trios typologies de programmes existants dans le programmes ALCOTRA, à savoir : les projets stratégiques, les projets de coopération simple et les projets intégrés transfrontaliers.

Per quanto riguarda il progetto strategico.RiskNat
La proficua collaborazione tra le regioni delle Alpi occidentali è alla base della volontà di costituire un Polo transfrontaliero sui rischi naturali. Il progetto strategico RiskNat, nell'ambito del programma Operativo Obiettivo 3 Alcotra, si pone come elemento centrale di una rete transfrontaliera consolidata, con l'obiettivo principale di creare e gestire una piattaforma interregionale di scambio di esperienze, di valorizzazione delle informazioni e di riflessione strategica.
Al progetto hanno partecipato 13 partner istituzionali transfrontalieri di Francia, Italia e Svizzera. Uno dei più importanti risultati strategici del progetto è stata la fruttuosa collaborazione e disponibilità dei vari soggetti coinvolti nelle attività di RiskNat.
Solo per citarne alcuni sono stati coinvolti: Enti, Associazioni, Centri di Ricerca, Università, il Dipartimento Nazionale di Protezione Civile italiana, l'ANAS, le Società Autostradali, alcune Prefetture, Istituti Museali, Sindaci, Vigili del Fuoco, docenti, tecnici, operatori territoriali e i cittadini.

 
En ce qui concerne les PIT et notamment les projets en corrélation avec l’Espace Mont Blanc
L'objectif était de « Promouvoir un modèle de tourisme intégré et durable, basé sur la valorisation économique d’un territoire naturel, artistique, culturel, architectural et agroalimentaire de qualité commun et aux traditions partagées ».

En ce sens, les chefs de file français et italiens des cinq projets composant le PIT se sont éunis en Italie le 22 novembre 2012 pour échanger sur les résultats obtenus dans le cadre de la mise en place des activités programmées.

Le bilan des projets, actuellement en phase de clôture, a été très positif en terme de qualité et quantité des initiatives : échanges entre les acteurs culturels, évènements et expositions itinérantes en Italie et en France, ateliers d’échanges d’usages et de pratiques, intervention infrastructurelles de restauration du patrimoine artistique et architectural, travaux d’amélioration, actions importantes autour de la traçabilité des produits typiques, promotion de l’agriculture biologique... une collaboration franco-italienne qui s’est avérée fructueuse.
Cette implication de l’ensemble des partenaires a posé les fondations pour la future phase de programmation du programme ALCOTRA 2014-2020.

Ci sono anché risultati positivi per il progetto di cooperazione singole PhénoAlp 

Il progetto è strutturato in sette attività:
Pheno-Plantes, Pheno-Detection e Pheno-Zoo riguardano l'osservazione della  fenologia di specie vegetali e animali alpine mediante osservazioni sul campo, dati  satellitari e immagini webcam.
Meteo-Reseau riguarda la creazione di una rete di stazioni per misura della temperatura dell'aria e del suolo nei siti di osservazione fenologica.
Pheno-Flux ha l'obiettivo di valutare gli effetti della variazione della durata della stagione vegetativa delle piante sulla produttività dell'ecosistema, in termini di sequestro di anidride carbonica (CO2) da parte della vegetazione. Inter_Pheno riguarda la valutazione degli effetti delle variazioni fenologiche sui sincronismi esistenti tra le specie vegetali e animali alpine. PhenoForm ha l'obiettivo di coinvolgere le comunità locali nella realizzazione delle osservazioni fenologiche al fine di sensibilizzare il grande pubblico sul tema degli effetti dei cambiamenti climatici nelle Alpi.

Per quanto riguarda più particolarmente il progetto Pheno-plantes che ha come obiettivo lo sviluppo di indicatori dell’impatto del cambiamento climatico basati sulla fenologia delle piante di montagna, è stata realizzata una rete di siti di osservazione con lo scopo di seguire la fenologia in ambiente boschivo, da una parte, e nelle praterie alpine, dall’altra.

Nell’ambiente boschivo il protocollo di osservazione della fenologia sviluppato dal
CREA nell’ambito del programma Phénoclim è stato esteso alla regione autonoma Valle d’Aosta. L'obiettivo dei protocolli Phénoclim è di promuovere un approccio partecipativo nell'ambito dell'osservazione della natura; tale approccio ha quindi permesso il coinvolgimento di numerose scuole valdostane.

Il monitoraggio fenologico è stato inoltre esteso alle praterie alpine e subalpine, con lo scopo di rappresentare anche tali ambienti. Su questi siti sono state testate numerose misure seguendo un protocollo comune.

I risultati dell’azione Pheno_Plantes hanno portato all’elaborazione di un protocollo semplice ed efficace per il monitoraggio della fenologia a lungo termine.


Tout au long de mes recherches j’ai pu me rendre compte de l’importance d’une coopération transfrontalière pour la prévention et la préservation environnementale, ainsi que pour le développement social et économique de chaque territoire transfrontalier.
Comme on a pu constater avec les trois exemples de projets, les efforts ne doivent pas faiblir, car les diverses problématiques présentes dans chaque région représentent un travail de longue halène qui constitue l’intérêt de tous puisqu’il s’agit d’améliorer la qualité de vie de tous citoyens et d’encourager le développement durable.


Exemple d’une success story de la coopération transfrontalière entre la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie et la Slovénie.

 

ECOMARK — Transformer les défis environnementaux en opportunités

Le projet ECOMARK a été mis sur pied en vue de sensibiliser aux enjeux environnementaux les PME situées dans des zones industrielles, sans entraîner de répercussions négatives sur leurs objectifs d’entreprise afin de leur permettre de transformer les défis environnementaux en opportunités.
Des projets comme celui-ci contribuent à faire de l’UE une économie intelligente, durable et inclusive d’ici 2020, comme le prévoit la stratégie de croissance Europe 2020. L’UE doit relever de grands défis tels qu’une population vieillissante, une main-d’œuvre trop peu qualifiée, la nécessité d’innover davantage, de trouver un équilibre entre croissance économique et dégradation de l’environnement, et de veiller à des approvisionnements énergétiques propres et sûrs. Partout dans l’UE, les projets de politique régionale jouent un rôle fondamental pour s’attaquer à ces défis et à bien d’autres au travers de projets conçus pour créer de l’emploi, améliorer le rendement scolaire, développer des sources d’énergie renouvelables, encourager la productivité et donner les mêmes chances à tous les citoyens. Les projets et les régions jouent un rôle pivot puisqu’ils fournissent des résultats tangibles permettant d’atteindre les principaux objectifs de la stratégie.
Les PME jouent un rôle essentiel dans les structures économiques de nombreux pays, et sont véritablement l’épine dorsale de certaines d’entre elles. Conformément au «Nouveau Pacte vert mondial» du PNUE et au «Small Business Act» pour l’Europe, ECOMARK encourage les PME à appliquer le principe du «marketing vert» aux zones industrielles et à prendre des mesures concrètes qui accordent une importance équivalente à l’environnement et aux bénéfices.

Conversion au développement durable

ECOMARK accorde le même niveau de priorité à un double objectif: stimuler les PME et protéger l’environnement. Les principaux objectifs du projet, mis en œuvre par des régions d’Italie, de Grèce, de France, de Slovénie et d’Espagne, sont la planification de services innovants destinés aux PME (tels qu’une analyse environnementale et énergétique), l’élaboration de plans de marketing vert stratégiques pour les zones industrielles et, pour terminer, le test et le contrôle des services innovants ainsi que des plans de marketing vert dans l’ensemble des pays partenaires.
Concrètement, les PME seront encouragées à s’installer dans des parcs éco-industriels ou à convertir au développement durable des zones industrielles existantes. ECOMARK les assistera dans cette tâche en développant des services innovants pour les PME, entre autres dans les domaines de la logistique, de l’efficacité énergétique et du financement par des tiers.
ECOMARK élaborera également un plan de marketing vert ainsi qu’une stratégie de diffusion pour la zone industrielle, en utilisant la marque ECOMARK. Même si le projet sera mis en œuvre dans six régions à travers cinq pays, il ne s’agira pas d’une solution simple et universelle. L’équipe du projet contrôlera et suivra les progrès réalisés dans chaque région participante en vue de proposer la solution la mieux adaptée à chacune.

Renforcement de l’innovation et de l’efficacité

Outre le renforcement des capacités d’innovation des PME dans le domaine de l’environnement, le projet veillera à ce que les ressources soient utilisées avec efficacité et à ce que les produits finaux aient le moins d’impact possible sur l’environnement. La promotion des technologies écoénergétiques et des solutions logistiques durables, ainsi que l’amélioration de l’efficacité des processus de production permettra de réduire les émissions de CO2 provenant des PME et des zones industrielles.
Non seulement ces résultats auront un impact positif sur l’environnement et sur l’efficacité des PME, mais ils contribueront également à diminuer la perception négative du public à l’égard des sites industriels.






 

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